Vous ne trouvez pas réponses à vos questions?Nous joindre
Politique de protection des renseignements personnels
Ce site utilise des témoins pour optimiser votre expérience de navigation et suivre la façon dont vous interagissez avec lui. En cliquant sur « J’accepte », vous consentez à l’utilisation de ces témoins. Pour plus de détails sur la façon dont nous traitons ces informations, consultez notre politique de confidentialité.
Les arbres et les végétaux jouent des rôles variés et primordiaux : ils régularisent les températures par la canopée, ils améliorent la qualité de l’air tout en diminuant les bruits ambiants, ils servent d’habitat pour un certain nombre d’animaux, ils consolident les sols afin de prévenir l’érosion, etc. De plus, ceux-ci constituent un élément architectural et environnemental indéniable!
Reconnaissant l’importance de son patrimoine forestier urbain, Ville de Deux-Montagnes a d'ailleurs encadré par une politique diverses actions concernant les arbres qui se trouvent sur son territoire.
Chaque année, la ville contribue au verdissement du territoire en plantant des arbres choisis selon des caractéristiques spécifiques (diversité, caractérisation des sites de plantation, etc.) afin d’augmenter la biodiversité et de permettre aux arbres de demeurer en santé.
La Ville de Deux-Montagnes a reçu la certification Ville amie des monarques de la Fondation David Suzuki.
Par la conservation de l’asclépiade dans ses aménagements paysagers, la Ville contribue à la sauvegarde des papillons monarques. Cette plante est essentielle à leur survie, s’agissant de la seule espèce dont peuvent se nourrir les chenilles des monarques et sur laquelle les femelles pondent leurs œufs.
En plus de cette variété, diverses plantations ont été intégrées dans les aménagements paysagers de la Ville pour attirer les insectes pollinisateurs tout au long de la saison estivale. Non seulement le nectar et le pollen des fleurs nourrissent plusieurs insectes, dont les papillons et les abeilles, la production de fruits et légumes est également favorisée par la pollinisation des fleurs.
Comment attirer les insectes pollinisateurs ?
Cultivez des plantes nectarifères dans le potager (en pots et en pleine terre), comme la sauge, la monarde, la rudbeckie, l’achillée, l’aster, le zinnia, la lavande, la menthe, la ciboulette, etc.
Assurez-vous d’avoir de la diversité de végétaux, qui fleuriront à divers moments au courant de la saison.
Intégrez des espèces indigènes, car leurs fleurs sont généralement riches en nectar et en pollen.
Plantez quelques fleurs en pot si vous cultivez vos légumes sur votre patio ou votre balcon.
Laissez fleurir quelques fines herbes sans néanmoins compromettre votre récolte de feuilles comestibles.
Concours fleurir Deux-Montagnes et Journée horticole
Chaque été, le concours Fleurir Deux-Montagnes vise à mettre en lumière les plus beaux aménagements fleuris et végétaux en façade des résidences et des commerces sur le territoire deux-montagnais. Toutes les résidences et les commerces sur le territoire sont automatiquement inscrits.
Au cours des mois de juillet et août, un comité composé d’experts en horticulture et de juges bénévoles arpente toutes les rues de Deux-Montagnes en vue d’observer les aménagements paysagers réalisés en façade. Les parterres sont évalués par catégorie selon les critères établis, notamment l’aménagement paysager général, l’intégration des infrastructures, le choix de végétaux, etc. Trois finalistes par district ainsi qu’un finaliste pour les catégories suivantes sont sélectionnés : « commerce », « balcon fleuri », « immeuble multi logements », « coup de cœur de l’horticulteur » et « effort environnemental ».
Une belle initiative invitant tous les citoyens de Deux-Montagnes à jardiner et créer un joli milieu de vie à travers la Ville!
Chaque printemps se tient également la Journée horticole où la population de Deux-Montagnes est invitée à se procurer gratuitement divers végétaux afin d’entreprendre leur projet de jardinage. Restez à l'affût de nos événements!
La Ville de Deux-Montagnes a entrepris des démarches auprès de CDPQ Infra/REM afin d’acquérir un immense terrain boisé de 6,6 hectares adjacent à la gare Deux-Montagnes.
Cette acquisition permettra d’assurer la protection d’un boisé de grande valeur écologique. La Ville s’est en effet déjà engagée à le conserver et à en faire une aire protégée. En ajoutant ces 6,6 hectares aux 8,14 hectares de la Réserve naturelle du Boisé-Roger-Lemoine, c’est 14,74 hectares de nature protégée que l’on obtient en plein cœur de la Ville!
Réserve naturelle du Boisé-Roger-Lemoine
Saviez-vous que la Réserve naturelle du Boisé-Roger-Lemoine a été la toute première réserve naturelle appartenant à une municipalité? C’est en janvier 2013 qu’elle a été reconnue comme telle par le gouvernement du Québec.
Cette reconnaissance permet d’assurer le maintien de ses caractéristiques naturelles exceptionnelles. Composée d’une zone boisée et d’un marais à typha, la réserve abrite une importante diversité faunique et floristique. La zone boisée est une vieille forêt feuillue qui sert de refuge à des plantes susceptibles d’être menacées ou vulnérables au Québec. On y retrouve des frênes noirs, des frênes rouges, des hêtres à grandes feuilles, des tilleuls d’Amérique et des ormes rouges. Certains érables à sucre ont même été évalués à 225 ans, fait rare dans une forêt péri-urbaine.
La faune est également riche en espèces animales. Des buses à épaulettes, des cardinaux, des geais bleus, des mésanges à tête noire, des canards branchus et canards colverts, différentes sortes de pics, des couleuvres brunes, des tamias, des écureuils et des lièvres d’Amérique y vivent.
L’abattage d’arbre est interdit sur l’ensemble du territoire à l’exception des situations suivantes :
L’arbre est mort ou présente des défauts fiables indicateurs de faiblesse mécanique ou est atteint d’une maladie incurable.
L’arbre est dangereux pour la sécurité des personnes.
L'arbre cause des dommages à la propriété publique ou privée.
L'arbre est une nuisance pour la croissance et le bien-être des arbres voisins.
L'arbre doit nécessairement être abattu dans le cadre de l’exécution de travaux publics.
L'arbre doit nécessairement être abattu pour la réalisation d’un projet de construction ou d’aménagement paysager autorisé par la Ville, dans un rayon de 3 m de la construction.
Aucun arbre ne peut être émondé à plus de 30 % de son volume. La taille des arbres doit être faite selon les normes du Bureau de Normalisation du Québec (BNQ) afin de garder l’arbre en bonne santé.
Protection des arbres lors de travaux
Les racines, le tronc et les branches d’un arbre situé près d’un bâtiment, d’une enseigne ou autre aménagement en voie de construction, d’agrandissement, de rénovation, de remblai ou déblai, de déplacement ou de démolition, doivent être protégés efficacement par une clôture de protection appropriée, empêchant la circulation dans un diamètre délimité par la projection au sol des branches de l’arbre. Lorsqu’une clôture de protection ne peut être installée, l’arbre doit être protégé selon les normes du BNQ.
L’entreposage de tout matériau pouvant empêcher la libre circulation d’air, d’eau ou d’éléments nutritifs à moins de 3 m du tronc d’un arbre est interdit.
Un arbre ne peut servir de support lors de travaux de construction, d’agrandissement, de rénovation, de déplacement ou de démolition.
Lors de tout remblai ou déblai, la base de l’arbre et ses racines doivent être protégées par des murets ou de toute autre façon adéquate.
Dispositions particulières concernant la protection des rives, des lacs et des cours d’eau
La protection intégrale de la végétation est prévue dans le corridor riverain. La coupe totale des arbres y est prohibée, seule la coupe sanitaire y est autorisée, à l’exception des travaux autorisés à la sous-section suivante.
Les arbres doivent être abattus de façon à éviter qu’ils ne tombent dans les plans d’eau. Si par accident, cette situation se produisait, le plan d’eau doit être nettoyé et tous les débris provenant de l’exploitation, en être retirés.
S’il ne pleut pas, il est permis d’utiliser l’eau provenant de l’aqueduc municipal pour arroser sa pelouse pour une période ne dépassant pas 60 minutes, entre 20 h et 23 h, les lundis et les jeudis seulement.
Nouvelle pelouse? Obtenez gratuitement un permis du Service de l’urbanisme pour pouvoir l’arroser 15 journées consécutives.
Sur les terrains vacants, laisser pousser de la broussaille et de l’herbe à plus de 45 cm de hauteur constitue une nuisance et est prohibé. Cependant, sur les terrains non vacants, cette limite se trouve à 25 cm.
Saviez-vous que le règlement sur les pesticides de la Ville exige que les entrepreneurs en entretien de pelouse et en extermination s’enregistrent auprès du Service de l’urbanisme et de l’environnement pour œuvrer sur le territoire? Cela permet à la Ville de s’assurer, entre autres, que les entrepreneurs possèdent une assurance responsabilité civile qui vous protège en cas de préjudices et un permis d’application valide émis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs en vertu de la loi sur les pesticides. Parlez-en à votre entrepreneur ! L’enregistrement est gratuit.
Il faut savoir également que toute utilisation de pesticides de synthèse requiert au préalable un permis temporaire (gratuit) émis par le Service de l’urbanisme et de l’environnement. L’utilisation de pesticides de synthèse est permise uniquement dans le cas d’infestation majeure mettant en péril la santé et la survie des végétaux et lorsque toutes autres possibilités connues, respectueuses de l’environnement, ont été épuisées. Les engrais, les suppléments, les amendements, les agents de lutte biologiques et les pesticides à faible impact peuvent, quant à eux, être utilisés sans permis temporaire.
Lors des mois de juillet et d'août, le pollen de l’herbe à poux est la principale cause de la rhinite saisonnière, qui affecte 1 Québécois sur 5. La meilleure façon de diminuer les effets de l’herbe à poux est de l’éliminer de son environnement. Pour y arriver, il est fortement recommandé d’arracher ou tondre l’herbe à poux sur son terrain.
Les plants arrachés ou coupés peuvent être jetés dans les ordures. Il n’est pas recommandé de les mettre dans le compost, car les graines d’herbe à poux peuvent le contaminer.
L’herbe à poux pousse difficilement dans les pelouses fournies et fertiles. Voici quelques manières d’en limiter la présence :
Utiliser du paillis ou des plantes couvre-sol aux endroits où il n’y a pas de pelouse;
Améliorer la qualité du sol avec un terreau ou de l’engrais;
Ensemencer le terrain ou y planter d'autres végétaux.
L’herbe à poux peut atteindre jusqu’à 2 mètres de hauteur et présente un feuillage vert et dentelé, des épis produisant du pollen et une tige poilue.
Lors de l’entretien de la pelouse en été, pourquoi ne pas pratiquer l’herbicyclage? L’herbicyclage consiste à laisser l’herbe coupée au sol après la tonte du gazon. La décomposition des rognures de gazon se fait en 48 heures seulement. Plus les morceaux sont petits, plus le processus sera rapide. Ainsi, à chaque tonte, le gazon se retrouve fertilisé.
Évitez de couper plus que le premier tiers de la hauteur du brin d’herbe lors de la tonte. Une pelouse trop courte ne peut pas entretenir un système d’absorption sain nécessaire à son approvisionnement en eau et en éléments nutritifs.
La décomposition se fait entre 24 et 48 h, selon la grosseur des rognures. Plus les rognures sont petites, plus sa décomposition sera rapide et facile.
En se décomposant, les résidus de pelouse apportent des éléments nutritifs comme le potassium et l’azote, ce qui aide le gazon à lutter contre l’invasion de mauvaises herbes et d’insectes en plus de favoriser sa résistance aux sécheresses.
Une lame mal aiguisée déchire l’herbe et la rend vulnérable aux maladies. Il existe des tondeuses déchiqueteuses qui permettent de faciliter la pratique de l’herbicyclage.
En automne, vous pouvez également pratiquer le feuillicyclage, méthode qui consiste à tondre les feuilles mortes et à les laisser en partie au sol plutôt que de les racler. De cette manière, elles fourniront au sol et aux plantes une partie des éléments minéraux dont ils auront besoin pour traverser l’hiver.
Un bon élagage permet de retirer uniquement le bois mort du houppier, ainsi que les branches dangereuses et problématiques, et ce, tout en respectant la structure de l’arbre. Aucune coupe ne devrait être prise à la légère. Il faut comprendre que l’ensemble des branches (l’ensemble de la masse foliaire) est essentiel au bon fonctionnement et à la santé de l’arbre. La réglementation municipale interdit d’ailleurs qu’un arbre soit élagué à plus de 30 % de son volume.
Au fil des années, un arbre apprendra à bouger avec le vent et développera du bois de réaction pour faire face à ces vents, et ce, tout au long de sa croissance. Un élagage qui respecte la structure de l’arbre est donc plus sécuritaire et viable pour l’arbre.
L’étêtage (coupe de la cime de l’arbre) est une pratique interdite par la réglementation municipale. L’étêtage cause un stress très important à l’arbre, qui se retrouve sans feuillage pour réaliser sa photosynthèse et se nourrir. L’arbre cherchera à compenser cette perte en produisant de nouvelles pousses, qui ne seront pas ancrées aussi solidement que les branches d’origine, donc plus à risque de briser. Sans compter que l’arbre étêté doit utiliser beaucoup d’énergie pour produire de nouvelles pousses, ce qui le rend vulnérable aux maladies et aux insectes.
Grâce à une entente entre la Ville et l’entreprise Arbressence, vos retailles de cèdres peuvent être ramassées gratuitement à votre domicile. Ce producteur en fait la transformation en huile essentielle et autres produits à base de cèdre.
Comment se prévaloir de ce service de ramassage gratuit? Une fois la taille de vos cèdres effectuée, communiquez rapidement avec Arbressence afin d’assurer la fraîcheur maximale des retailles à ramasser. Les retailles et branches de moins de deux pouces et demi (2 ½ po) de diamètre peuvent être amassées en un tas facilement accessible à une remorque, sur une longueur maximale de trois pieds. Le tout doit comporter un maximum de 30 % de branches.