Deux-Montagnes, le 25 octobre 2019 – L’indice de canopée de la Ville de Deux-Montagnes est passé de 23,9 % en 2011 à 29 % en 2017. C’est ce qu’on apprend dans le dernier numéro du bulletin Perspective Grand Montréal, produit par l’Observatoire Grand Montréal. Il s’agit de la plus forte hausse dans la MRC Deux-Montagnes et le 5e plus grand bond réalisé parmi les 82 municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal.
L’indice de canopée, mesuré par photographies aériennes, exprime le pourcentage du territoire étant couvert par la projection au sol de la couronne des arbres. En d’autres mots, il réfère à la densité du couvert arboricole. La récente analyse porte sur des photos aériennes prises en 2017.
Cette progression de l’indice de canopée s’explique en partie par la croissance de la cime des arbres (les arbres considérés dans le calcul de l’indice doivent avoir un seuil de trois mètres de hauteur) et par les efforts de plantation d’arbres poursuivis par la Ville. En 2020 seulement, plus d’une centaine d’arbres seront plantés à Deux-Montagnes.
Couvert arboricole dense : de nombreux bienfaits
Bien entendu, la présence d’arbres et de couvert forestier dans les villes favorise l’adaptation aux changements climatiques, en plus d’avoir un impact économique positif. Au-delà des paysages qui s’en trouvent embellis, les arbres améliorent la qualité de l’air (impact positif sur la santé publique), ils réduisent les îlots de chaleur (économies d’énergie) et permettent de réduire la pression sur les infrastructures municipales, notamment par les feuilles et les racines des arbres qui interceptent et absorbent l’eau de pluie.